Visite de la diététicienne

Lundi 12 octobre 2015 après-midi, Laure Corre, la diététicienne de la ville de L’Ile-Saint-Denis, est venue animer un atelier sur le thème : Les abeilles, piliers de notre alimentation.
Merci à Félix Barrès pour les photos.

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Les abeilles vivent en colonie et forment une société bien organisée. Autour de la reine, dont la tâche unique est de pondre, jusqu’à 50 000 ouvrières s’activent avec ardeur. Durant leur existence, les abeilles exercent jusqu’à sept fonctions différentes : nettoyeuse, nourrice, architecte, manutentionnaire, ventileuse, gardienne et butineuse. La construction des rayons de la ruche est un travail collectif qui demande une grande coordination. Ils sont fabriqués par une chaîne d’abeilles qui sécrètent des écailles de cire. Les abeilles respirent par les stigmates mais perçoivent les odeurs grâce à leurs antennes sans cesse en mouvement. Elles possèdent un odorat très performant : elles reconnaissent les odeurs des membres de la ruche et détectent celles des étrangers et des ennemis. La bouche est équipée de deux mandibules, pièces mobiles qui servent à la mastication. Elle comporte aussi une trompe dans laquelle coulisse une longue langue bien commode pour aspirer le nectar, fabriquer la cire et le miel.

 

Elle nous a expliqué dans un second temps comment elles fabriquaient le miel.
Les ouvrières vont récolter du nectar qui est un liquide sucré qui se trouve dans les fleurs. Elles le rapportent à la ruche et le donnent à d’autres ouvrières. Après avoir été mélangé avec la salive de beaucoup d’abeilles, le nectar, qui est déjà transformé est déposé dans un alvéole, ces sortes de case de cire qui constituent les rayons de la ruche. Là, avec la chaleur, le miel sèche un peu (l’eau s’évapore) et quand il est juste comme il faut, les abeilles referment l’alvéole. Elles viendront chercher ce miel lorsqu’elles en auront besoin pour nourrir leurs larves, pour se nourrir en hiver ou lorsque le temps les empêche de sortir.

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Ensuite, elle nous a montré comment l’apiculteur s’y prenait pour récolter le miel.
Une piqûre d’abeille n’est normalement pas dangereuse, mais une attaque massive peut être mortelle. Pendant son travail, l’apiculteur peut utiliser une combinaison de protection pour éviter les attaques d’abeilles. Au minimum, la tenue comporte une coiffe grillagée qui entoure la tête et la protège, mais certains apiculteurs utilisent des vareuses. De plus, l’ apiculteur peut avoir recours à l’enfumage. Cette technique est utilisée pour calmer les abeilles lorsqu’on ouvre la ruche. La fumée a pour effet de masquer les phéromones émises par les ouvrières donc de calmer la colonie, qui se réfugie dans le corps de la ruche (partie inférieure). Après le départ de l’apiculteur, les abeilles ventilent énergiquement la ruche pour purifier leur air, et recouvrent une activité normale dans la demi-heure.

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Enfin elle a insisté sur l’importance du rôle des abeilles dans l’alimentation de l’homme grâce à la pollinisation.
La pollinisation désigne la fécondation indispensable à la reproduction sexuée des plantes à fleurs. Elle correspond au transport des grains de pollen produits par les organes mâles de la plante (anthères) vers les organes femelles (stigmates). Le vent, certains oiseaux, certains petits rongeurs mais surtout des insectes assurent ce service. Le petit peuple des pollinisateurs est avant tout constitué des insectes et, pour l’essentiel, des abeilles. Malheureusement, les populations de pollinisateurs, dont les abeilles, sont en nette régression dans les pays industrialisés. Sans abeilles, notre régime alimentaire deviendrait très monotone.

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